Nous nous plaçons dans deux choix : le syndic bénévole et le syndic professionnel
Le syndic bénévole
Les copropriétaires peuvent choisir de nommer parmi les copropriétaires un syndic bénévole. Il n’y a pas nécessité d’avoir une carte professionnelle.
Cependant, sa responsabilité peut être engagé. Il convient alors pour le syndic bénévole de souscrire une carte professionnelle, afin de s’assurer contre une faute de gestion.
En principe non rémunéré, il peut parfois recevoir une indemnité qui ne peut être l’essentiel de ses revenus. Il est en revanche remboursé de tous les frais qu’il engage dans le cadre de sa gestion.
Il doit cependant ouvrir un compte bancaire ou postal au nom du syndicat des copropriétaires.
Ce type de syndic se retrouve surtout dans les petits ensembles immobiliers à gestion simple.
Le syndic professionnel
Le syndic professionnel peut être une personne physique, ou morale. Inscrit au registre du commerce et des sociétés, et soumis à la loi Hoguet du 2 janvier 1970.
L’obligation de carte professionnelle, valable 3 ans depuis le 1 juillet 2015, portant la mention « gestion immobilière », sous réserve qu’il réponde au critères.
Un syndic qui ne possède pas de carte professionnelle peut s’exposer à une condamnation pénale et à la nullité de son mandat, ce qui entrainera la nullité de tous les actes accomplis durant son mandat.